Partir à l’étranger
Oui. Pour les pays de l’Espace économique européen (E.E.E.), tu seras soumis(e) à la législation du pays dans lequel tu exerces le job étudiant. Toutefois, les jours prestés à l’étranger n’auront pas d’incidence sur ton quota de 475 heures en Belgique.
Si tu souhaites davantage d’informations sur les législations des différents pays de l’E.E.E., tu peux te rendre sur les sites suivants :
– l’Eures (le portail européen sur la mobilité de l’emploi) ;
– le Club Teli qui propose des offres de jobs (Horeca, animation,…) dans le monde entier ;
– le Portail européen de la jeunesse.
Oui, si tu remplis les conditions suivantes :
- Tu rentres dans les conditions nécessaires pour un job étudiant en Belgique (minimum 15 ans en n’étant plus soumis(e) à l’obligation scolaire à temps plein) ;
- Si tu as l’âge minimum requis selon la législation du pays choisi pour être autorisé(e) à travailler comme étudiant(e). Ton projet aura plus de chances d’aboutir si tu es âgé(e) de 18 ans minimum.
Pense à t’y prendre assez tôt pour pouvoir t’informer sur ta destination, te préparer et te donner le temps de régler toutes les formalités administratives nécessaires avec les délais que cela implique (visa, passeport, permis de travail, vaccin, niveau de langue, etc.). Cette contrainte de temps est plus importante si tu pars en dehors de l’Espace économique européen.
Avoir un job étudiant à l’étranger n’aura en principe pas d’impact sur ton quota d’heures en Belgique. Veille toutefois à t’informer sur le montant maximal que tu peux gagner sans devoir payer d’impôts et à ne pas dépasser les 240 heures de travail par trimestre pour garder tes allocations familiales.
Il existe deux systèmes d’imposition lorsque tu travailles à l’étranger. Tu seras soumis à l’un ou l’autre selon que tu restes domicilié en Belgique ou que tu te domicilie dans le pays qui t’accueille.
A. Tu te domicilies à l’étranger
Le principe est simple : tu seras uniquement soumis à l’impôt du pays en question. Si tu travaillais déjà en Belgique la même année, n’oublie pas de remplir un formulaire de déclaration spéciale avant ton départ. Informe-toi auprès du SPF Finances pour d’avantage d’informations.
B. Tu restes domicilié en Belgique
Dans ce cas, c’est à l’État belge que tu devras déclarer tous tes revenus, tant les revenus nationaux que ceux perçus à l’étranger.
Cependant, le pays dans lequel tu te rends a également le droit de t’imposer. Pour éviter cette double imposition, la Belgique a conclu des conventions bilatérales avec d’autres pays afin de s’accorder sur celui qui est autorisé à percevoir l’impôt. Renseigne-toi avant de partir !
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui, si tu as un projet bien défini à l’étranger et la possibilité de le mettre en œuvre. Pour cela, pose-toi les bonnes questions : pourquoi veux-tu partir à l’étranger ? Quelles sont tes attentes et tes motivations ? Comment cela se passe-t-il au niveau de ton travail actuel ? As-tu des possibilités de pause carrière ou souhaites-tu mettre fin à ton contrat en cours ?
La pause carrière est un droit légal qui te permet d’interrompre partiellement ou totalement ton activité professionnelle tout en conservant ta place dans l’entreprise. Tu souhaites te lancer dans un voyage (tour du monde, voyage humanitaire, etc.), un projet personnel (formation, etc.) alors que tu travailles ? C’est possible si tu travailles dans le secteur privé : dans ce cas tu peux bénéficier du régime du crédit-temps. Si tu travailles dans le secteur public, tu peux bénéficier du système d’interruption de carrière.
Tout va dépendre de ton âge et des motifs de ton départ.
Ton âge
Si tu es mineur, sache que tu as un droit inconditionnel aux allocations familiales, peu importe ce que tu fais. Par contre, une fois que tu as 18 ans, tu vas devoir justifier une condition d’études pour pouvoir continuer à les percevoir.
Exception toutefois si tu es né à partir du 1er janvier 2001, car tu fais partie du nouveau régime. Dans ce cas, tu peux bénéficier des allocations familiales jusqu’à tes 21 ans, sans qu’il soit nécessaire d’apporter la preuve que tu poursuives des études supérieures.
Tes motifs de départs
Si tu pars à l’étranger dans le cadre de tes études (par exemple : Erasmus+), tu pourras conserver tes allocations pour toute la durée de ton voyage. S’il s’agit d’un voyage en dehors de tes études (par exemple : un tour du monde), il te sera également possible de garder tes allocations si le séjour est court. Il doit donc durer :
– au maximum 2 mois sur une année civile ou ;
– 120 jours sur l’année si le séjour a lieu pendant les vacances scolaires.
Sache également que t’inscrire comme demandeur d’emploi ou comme élève libre pour continuer à bénéficier des allocations familiales alors que tu es à l’étranger, est illégal. Tu risques d’être sanctionné si le service d’allocations familiales s’en rend compte.
Pour plus de renseignements, n’hésite pas à contacter directement ta caisse d’allocations familiales.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
orsque tu te rends à l’étranger, il est essentiel de prendre avec toi certains documents officiels, susceptibles de varier en fonction de la destination choisie.
- La carte d’identité
Pour les déplacements dans les Etats de l’U.E., dans certains pays limitrophes à celle-ci ou dans quelques pays plus éloignés, la carte d’identité électronique suffit comme document de voyage.
Attention :
– les pays étrangers veulent que ta carte soit au moins valable jusqu’à la date de ton retour si celle-ci peut être fixée ;
– la carte d’identité suffit pour autant que ton voyage ait une durée maximale de 3 mois et qu’il soit organisé pour des raisons touristiques, familiales ou professionnelles.
- Le passeport
Lorsque tu voyages en-dehors des pays cités plus haut, il te faudra généralement un passeport. Pour savoir si c’est le cas, n’hésites pas à chercher sur internet ou à contacter l’ambassade du pays dans lequel tu souhaites te rendre.
Si le passeport est nécessaire, tu dois te rendre à l’administration de ta commune avec ta carte d’identité, ton ancien passeport (si tu en as un) et une photo d’identité. En principe, le délai d’obtention est de 10 jours ouvrables. En cas d’urgence, tu peux quand-même obtenir ton passeport en un jour mais le prix sera beaucoup plus élevé.
Attention : certains pays exigent que ton passeport soit valable plusieurs mois après la fin de ton séjour. Veille donc à te renseigner sur le site de l’ambassade du pays en question.
- Le visa
En plus du passeport, certains pays demandent un visa. Pour savoir si tu en as besoin, tu dois contacter l’ambassade du pays dans lequel tu veux te rendre.
Son prix varie en fonction du nombre de jours de voyage et du pays à visiter.
- L’autorisation parentale
Ce point te concerne si tu es mineur et que tu décides de voyager seul ou avec d’autres personnes que tes parents/tuteurs.
Bien qu’il n’existe pas de règles nationales ou internationales concernant l’autorisation parentale, presque tous les pays considèrent que si tu es mineur, tu ne peux posséder des documents d’identité ou de voyage que si tes parents/tuteurs ont été préalablement informés et ont marqué leur accord sur le voyage que tu entreprends. Il est donc préférable de te munir d’une autorisation écrite qui sert de preuve en cas de contrôle.
Pour t’assurer une meilleure garantie, tu peux également faire légaliser cette autorisation à l’administration de ta commune.
Dans un premier temps, la compagnie aérienne doit t’informer de l’annulation de ton vol et de tes droits en tant que passager. Dans un deuxième temps, tu peux recevoir, si tu rentres dans les conditions, une compensation et une indemnisation. Enfin si tu n’es pas d’accord, dans un troisième temps, tu peux porter plainte.
1. La compensation
La compensation, c’est la manière dont la compagnie aérienne va remplacer ton billet. Elle doit te laisser le choix entre :
– te conduire jusqu’à ta destination initiale/finale : Ce trajet doit se faire dans les mêmes conditions (exemple : billet de première classe) et dans un délai proche ou à une date plus éloignée qui te convient. Dans ce cas, tu auras droit à :
– des repas et des rafraichissements en suffisance compte tenu du délai d’attente ;
– deux appels téléphoniques ou plusieurs messages électroniques ;
– si cela est nécessaire, un hébergement à l’hôtel et la prise en charge des transferts entre l’aéroport et le lieu d’hébergement.
– te rembourser ton billet: Tu peux décider de te faire rembourser ton billet et poursuivre ton voyage par d’autres moyens (exemple : train) mais dans ce cas, les dépenses seront à ta charge.
Dans l’hypothèse où tu es à une escale et que ton vol est annulé, la compagnie aérienne prendra en charge le prix de ton billet, te ramenant ainsi au point de départ initial.
2. L’indemnisation
À côté de la compensation, la compagnie aérienne doit te donner une somme d’argent parce qu’elle t’a causé un dommage en annulant le vol. Cette indemnisation ne sera possible que si :
– tu as été prévenu(e) moins de deux semaines avant ton heure de départ ;
– tu n’as pas reçu d’autres propositions de vol proches de ton heure départ.
Pour en savoir davantage sur le montant d’indemnisation, il te suffit de consulter le site SPF mobilité.
La compagnie aérienne doit te payer en argent (virement, liquide,…) mais elle peut également te proposer de te payer avec des bons de voyage à condition que tu acceptes.
Attention, si la compagnie prouve que l’annulation est due à des circonstances extraordinaires qu’elle n’aurait pas pu éviter même si elle avait fait son maximum, tu ne recevras aucune indemnisation.
3. La plainte
Si tu constates que tes droits n’ont pas été respectés, tu peux porter plainte auprès de ta compagnie aérienne, de ton agence de voyage ou de ton tour opérateur. Si la compagnie ne réagit pas (maximum 6 semaines) ou si tu n’es pas satisfait de sa réponse, tu peux porter plainte ici : https://www.mobilit.fgov.be/applications/Internet/EasyWebForms.nsf/PassengerRights_FR.xsp.
Le Corps européen de solidarité (CES) est une initiative de l’Union européenne qui vise à te donner la possibilité de te porter volontaire ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans ton pays ou à l’étranger afin d’aider des communautés et des personnes.
Les projets peuvent prendre différentes formes (volontariat, stage, emploi et projet de solidarité) et varier entre 2 et 12 mois. Généralement, tes frais de déplacement, de séjour ou encore d’assurance seront couverts.
Tu pourras t’investir dans des projets qui sont en lien avec des thèmes comme l’éducation, la santé, l’accueil, la protection de la nature, la fourniture de denrées alimentaires ou autres produits, et ce, dans les pays de l’Espace économique européen (EEE) mais aussi chez certains voisins (Azerbaïdjan, Islande, Jordanie, Norvège, Russie, Serbie, Turquie,…).
Pour pouvoir t’inscrire sur la plateforme et participer, tu dois remplir certaines conditions :
– avoir minimum 17 ans lors de l’inscription et 18 ans lors de ton départ ;
– achever ton projet avant tes 31 ans ;
– ta résidence ou ta nationalité est celle d’un des pays de l’Union européenne ou d’un des pays suivants : Islande, Lichtenstein, Norvège, Turquie et Macédoine.
Attention, il se peut que certains projets requièrent des conditions plus spécifiques quant à ton âge, ton lieu de résidence ou ta nationalité.
Pour plus d’informations, rends-toi sur le site Europa.
Tout dépend du pays dans lequel tu veux te rendre. Pour certaines destinations tropicales, plusieurs vaccins sont très importants : la fièvre typhoïde, la diphtérie, la fièvre jaune, l’hépatite A, le tétanos (ce vaccin est utile qu’importe ta destination).
Les vaccins obligatoires
Certains vaccins sont obligatoires, tu ne peux pas rentrer sur le territoire si tu ne les as pas reçus. Pour les connaître, rends-toi au minimum 6 semaines avant ton départ chez ton médecin traitant ou dans un centre de vaccination.
Lorsque les vaccins seront faits, le médecin va te donner un certificat international de vaccination (carnet ou livret jaune). Ce certificat comprend les vaccins que tu as effectués et la date à laquelle ils t’ont été administrés. C’est ce document que tu vas devoir présenter lorsque tu arriveras sur le territoire, à la douane. Si les vaccins sont effectivement obligatoires dans le pays dans lequel tu te rends, les autorités du pays vont vérifier que tu es en ordre de vaccination.
Attention, certains vaccins (exemple : la fièvre jaune) ne sont donnés que dans des centres conventionnés de médecine de voyage.
Les vaccins recommandés
Bien que les vaccins reçus pendant ton enfance ne soient pas obligatoires, il est toujours préférable d’être en ordre de vaccination. N’hésite pas à discuter avec ton médecin des vaccins à faire pour la première fois ou des rappels à effectuer qui seraient utiles pour partir.
En matière de chômage, un départ à l’étranger t’empêchera d’être disponible sur le marché de l’emploi, et retardera donc le début de ton stage d’insertion, ou le suspendra. De même, les allocations familiales auxquelles tu auras droit pendant le stage d’insertion risquent aussi d’être suspendues pendant la durée de ton voyage.
S’il s’agit d’un stage ou d’un travail à l’étranger, ces périodes pourront, sous certaines conditions, être comptabilisées dans le stage d’insertion.
En principe, il faut être âgé(e) de 18 ans au moins pour réaliser un chantier international mais, exceptionnellement, des volontaires plus jeunes pourront être accepté(e)s sur certains chantiers (par exemple, avec les compagnons bâtisseurs).
Attention, si tu pars à l’étranger et que tu as moins de 18 ans, n’oublie pas de te munir d’une autorisation parentale dont la signature aura été légalisée par la commune.
Il s’agit de travailler bénévolement en collaboration avec une association locale afin de l’aider à développer un projet à caractère social, culturel ou encore environnemental.
Concrètement, c’est effectuer des travaux très variés : restauration de locaux, animations pour des enfants, travaux de protection de l’environnement, encadrement de personnes handicapées, réalisation de spectacles, etc. Après le travail, il est toujours possible de passer son temps libre à visiter et découvrir le pays.
Attention, ces voyages ne sont pas automatiquement bon marché. Tu dois parfois payer une cotisation annuelle et des frais d’inscription à l’organisation, prendre en charge les frais de transport, le logement, la nourriture, etc. Enfin, l’assurance n’est pas toujours prévue dans l’inscription.
Pour obtenir une bourse, tu devras t’y prendre plusieurs mois à l’avance. Veille notamment aux dates de dépôts de dossiers pour les différents programmes et surtout, prouve ta motivation via un projet “ béton ” pour être sélectionné(e) et pour pouvoir bénéficier d’une bourse. Plusieurs possibilités :
Le Bureau International Jeunesse (BIJ): Le BIJ octroie des bourses aux jeunes qui résident à Bruxelles ou en Wallonie et qui désirent améliorer leurs compétences linguistiques ou faire un stage professionnel à l’étranger à travers ses programmes Bel-J, Tremplin Langues, Tremplin Job, Québec ou encore Eurodyssée. Le montant des bourses varie selon les programmes : plus d’infos sur le site www.lebij.be.
Le Forem: Les programmes du Forem permettent aux jeunes demandeurs d’emploi d’effectuer un stage dans une entreprise en Flandre, en communauté germanophone, en Irlande, à Malte et dans les pays émergents dits “ BRIC ” (Brésil, Russie, Inde, Chine). L’immersion linguistique en école de langues, en Belgique ou à l’étranger est également une formule proposée par le Forem. Tu peux retrouver toutes les informations sur www.leforem.be.
Explort (AWEX): Le programme EXPLORT, développé en partenariat avec le Centre de Compétence – Forem Management & Commerce, propose à des demandeurs d’emploi ou des étudiants une formation et un stage en commerce international. En pratique, le stagiaire réalisera une mission commerciale à l’étranger (tout pays) au bénéfice d’une entreprise wallonne. Plus d’information sur www.explort.be.
L’Agence Francophone pour l’Education et la Formation tout au long de la vie (AEF-Europe): Grâce au programme Erasmus+, tu peux bénéficier d’une bourse pour réaliser un stage professionnel en Europe. Le départ s’effectue via un organisme intermédiaire comme l’institution scolaire à laquelle tu es inscrit(e), ou bien via un organisme partenaire tel le Forem ou Actiris. Découvre les conditions sur le site d’AEF-Europe qui gère le volet Education/Formation du programme en Fédération Wallonie-Bruxelles : www.aef-europe.be.
Le Programme International d’Echanges de Stages (AIESEC): Si tu es fraîchement diplômé(e) en sciences éco ou commerciales et membre de l’AIESEC, ce programme t’offre la possibilité de faire un stage rémunéré (sous conditions) dans les 4 secteurs suivants : le management, le développement, les technologies ou l’éducation.
Wallonie-Bruxelles-International (WBI): Le WBI accorde des bourses aux jeunes diplômés qui veulent réaliser un stage dans une institution internationale, se spécialiser, effectuer des recherches etc. Des bourses pour les jeunes créateurs d’entreprise ou des postes d’enseignement sont également disponibles. L’ensemble des possibilités est détaillé dans le guide “ Etudier ou enseigner à l’étranger ” téléchargeable sur www.wbi.be.
Pour bénéficier des « vacances-jeunes », tu dois avoir :
– moins de 25 ans au 31 décembre de l’année de référence ;
– terminé ou arrêté tes études (y compris ton travail de fin d’études), ton apprentissage (formation des classes moyennes ou apprentissage industriel) ou ta formation (formation reconnue soit dans le cadre de l’obligation scolaire à temps partiel, soit par le VDAB, Actiris, le FOREM ou l’ADG dans le cadre du parcours d’insertion) au cours de l’année de référence ;
– été lié pendant au moins un mois au cours de l’année de référence par un ou plusieurs contrats de travail après la fin de tes études. Attention, un travail sous contrat d’occupation étudiant ne permet pas de demander les « vacances-jeunes ». Cette occupation doit comprendre un minimum de 13 journées de travail ou journées assimilées.
Pour obtenir l’allocation « vacances-jeunes », il faut te procurer le formulaire C103 auprès de la CAPAC, d’un syndicat ou d’un bureau de chômage de l’ONEM.
Être animateur, ce n’est pas seulement organiser des jeux avec des enfants et se divertir le temps d’un après-midi ou d’une journée. C’est avant tout un engagement à plusieurs niveaux.
– La responsabilité morale
Tu es responsable de ton comportement, autrement dit tes actes et tes paroles. Lorsque tu encadres des enfants, tu es censé leur transmets des valeurs importantes (par exemple : le sens du partage, de l’entraide, du respect de l’autre).
Tu dois être conscient que ton comportement va avoir un impact sur celui des animés. Il faut donc avant tout que tu respectes toi-même ces valeurs.
– La responsabilité civile
En principe, tu es responsable pour toute faute que tu commets envers quelqu’un (par exemple : lorsque tu shootes un ballon dans le visage) ainsi que des fautes commises par les enfants que tu encadres (par exemple : lorsque plusieurs animés jettent des cailloux sur une voiture).
Cependant, en tant qu’animateur, tu es en partie protégé par l’organisation, qui a l’obligation de souscrire une assurance pour tous ses animateurs.
Attention, l’organisation ne te protège que si la faute est considérée comme légère et occasionnelle. À l’inverse, tu n’es pas couvert si elle est considérée comme grave, volontaire ou répétée (par exemple : tu ne surveilles pas les enfants et l’un d’entre eux fait une chute, tu oublies plusieurs fois d’appliquer de la crème solaire à tes animés en cas de forte chaleur).
– La responsabilité pénale
On parle de responsabilité pénale lorsque tu enfreins la loi (par exemple : tu fumes du cannabis, tu conduis sans permis, tu fais boire de l’alcool aux animés). Dans de telles situations, tu risques donc une peine prononcée par un juge si tu es majeur et une mesure d’éducation si tu es mineur. Pour plus d’informations, consulte notre FAQ : « Je suis mineur, puis-je être sanctionné si je commets une infraction ? ».
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Source : www.inforjeunes.be